Saturday 28 March 2020

Life goes on - Le monde continue à tourner

But if only I could stop it...

Before my return to work something I was looking forward to was lunch with colleagues. On my second day back (the day my colleagues were celebrating my birthday) a colleague came to warn me that she'd chosen that moment to announce her pregnancy, so I could avoid the lunch room if I wanted. I didn't but I have done since. When I don't no consideration is taken for what I might be feeling.

And now in these times of confinement video meetings are bringing this lack of concern into my living room. I opted out yesterday. Further self isolation for self preservation.

I'm meant to find a ritual. Rituals are meant to help. But what feels right? In the absence of a better idea I've started to light a candle at night...


Mais si seulement je pouvais l'arrêter de la faire...

Avant mon retour au travail le déjeuner avec mes collègues me manquait. Le deuxième jour après mon retour (et le jour où j'allais fêter mon anniversaire avec mes collègues) une entre elles est passer pour m'avertir qu'elle allait annoncer sa grossesse ce jour là et du coup je pourrais éviter de venir manger avec eux si je voulais. Je ne l'ai pas fait, mais je fais depuis. Les jours ou je ne le fais pas aucune considération n'est fait pour mes sentiments.

Et maintenant pendant cette période de confinement les réunions par vidéo amène cette manque de considération directement dans mon salon. J'ai abstenu hier. Encore une isolation pour préserver moi même.

Je suis censée de trouver un rituel. Les rituels sont censés d'aider. Mais lequel est le bon pour moi? Par manque de meilleure idée j'ai commencé à allumer une bougie le soir...

Friday 20 March 2020

Everything happens for a reason - Il y a une raison pour tous ce qui passent

So that's up at the top of the list of things not to say to a grieving person.

I'm meant to be 37 weeks pregnant. Given my circumstances premature birth was more likely, so Evan could be here. His autopsy showed a congenital birth defect, which didn't kill him, wouldn't have killed him, but would have needed an operation. I guess the scans so would have shown that, so I would know even if he was still inside me.

The thought of going into a hospital with covid 19 right now, to give birth and have a baby operated on is terrifying. Do I still wish I was? Of course I do.

Bon, cette phrase est tout en de la liste des choses qu'il ne faut pas dire à une personne en deuil.

Je suis censée être à 37 semaines de grossesse. Vu mes circonstances, un accouchement prématuré était fort possible, et alors Evan aurait pu être là. Son autopsie montrait une malformation congénitale, ce que ne l'a pas tué, que n'aurait pas l'a fait, mais ce qu'aurait nécessité une opération. J'imagine qu'on aurait vu sur les échos, j'aurais été au courant s'il était toujours dedans.

L'idée d'accoucher et faire opérer ton bébé dans un hôpital où le Covid 19 est présent est terrifiante. Est-ce-que j'aurais préféré ça quand même? Bien sûr que oui.

Sunday 15 March 2020

Isolation

I think any grief can be isolating, but perinatal grief especially so. Nobody met your baby, no-one had the chance to make a connection but you. I can be surrounded by people, but feel totally alone like no one understands, life has moved on, no-one cares.

And now thanks to Covid 19 I am forced to isolate myself physically. In France we've moved to lockdown. The stress of providing lesson from home overwhelming. Am I doing the best I can for my class? I'd only just returned on a therapeutic half time and whilst it was hard I could see the benefits of being around people again.

I received the call that I was expecting to cancel my appointment with the hospital psychologist as it's "non essential health care". I get it, but with no idea when I'll be able to see her or my support group again it feels pretty essential right now, like a rug has been pulled from under me. My anxiety is rising....

Je pense que le deuil isole, mais je trouve que c'est encore plus vrai pour le deuil périnatal. Personne a rencontré ton bébé, a eu l'occasion de créer un lien avec lui a part toi. Je peux être entourée du monde, mais se sentir complètement seule. Personne comprend, la vie continue, personne s'en fiche.

Et maintenant grâce au Covid 19 je suis obligée de m'isoler physiquement. La France a passé au stade 3. Le stresse d'assurer mes cours à distance est accablant. Est ce que je fais mon mieux pour mes élevés? Je suis retournée à l'école sur un mois temps thérapeutique il y a peu de temps ce qui est difficile, mais je vois que ça m'aide d'être avec les gens de nouveau.

J'ai reçu l'appel que j'attendais pour annuler mon rendez-vous avec la psy de l'hôpital car c'est du «non essentiel». Je comprends, mais avec aucune idée de quand je vais la voir, et aussi mon groupe de parole, de nouveau il me semble assez essentielle en ce moment. Mon soutien à disparu. Mon angoisse augmente....

Thursday 12 March 2020

Et je choisis de vivre.......or do I?

So I should be meeting my beautiful boy in about a month, but life (or should I say death) had other plans.

The psychologist at the perinatal grief support group that I'm attending wanted me to watch this film today: "Et je choisis de vivre" - And I choose to live. Whilst it was undoubtedly moving did I connect with it? I have to live, but do I choose to?

I feel so far outside the box. I speak fluent French, so I can access the support on offer, but I'm still drawn to associations in my mother tongue and outside my reach. Evan was the result of solo fertility treatment so there is no partner sharing my grief, my family don't seem to be doing so. Evan died at 19 weeks of pregnancy, so nobody but me had made a connection with him.

I'm meant to talk about him, keep him alive. Who is listening?

Amande and Guillaume's story definitely touched me, but their situation seems so different from mine. Alone, can I see myself using their experience to help me reconcile with losing my son? Maybe I'm just not ready yet.



https://m.youtube.com/watch?v=74H8NZ-WxSM&t=1s

I've also been told to write, so write I will...

Bon j'étais censée de rencontrer mon beau petit garçon dans un mois, mais la vie (ou peut-être la mort) avait des autres idées.

Le psy qui gère le goupe de parole autour du deuil périnatale à lequel j'assiste voulais que je regarde ce film aujourd'hui : Et je choisis de vivre. C'est un film sans doute très émouvant, mais est ce que j'ai fait une connection avec? Il faut que je vivre, mais est ce que je choisis de la faire?

Je me sens tellement hors les normes. Je parle couramment le français donc je peux accéder le soutien professionnel qui m'est proposé, mais je suis toujours attirée vers les associations en ma langue maternelle où leur soutien est trop loin. J'ai conçue Evan suite à un PMA solo, donc il n'y a pas de conjoint pour partager mon deuil et ma famille ne semble pas le faire. Evan est mort à 19 semaines de grossesse, donc il n'y a que moi qui avait fait un lien avec lui.

Je suis censée d'en parler pour garder son mémoire. Mais c'est qui qui m'écoute?

L'histoire d'Amande et Guillaume a sans doute m'a touché, mais leur situation me semble tellement différent à la mienne. Seule, est ce que je me voir utiliser leur expérience pour m'aider à me réconcilier avec la perte de mon fils? Peut-être pour l'instant c'est trop tôt pour moi.

On m'a dit également d'écrire, je le ferai ...